EXTRAIT 1

— Champagne, Monsieur ?

L’hôtesse venait de sortir Robert de sa torpeur. Le vol d’Air France avait décollé de Charles de Gaulle une heure auparavant et le personnel de cabine s’apprêtait à servir le dîner. Les formalités d’entrée au Gabon n’étaient pas très complexes. Il avait pu obtenir rapidement un visa touristique valable trois mois, sachant qu’il ne comptait pas rester plus d’une semaine, se faire vacciner contre la fièvre jaune, réserver une chambre d’hôtel. Il avait choisi un établissement près de l’aéroport Léon M’Ba.

Il accepta l’offre de l’hôtesse, un avantage de la classe Affaires avant qu’on ne lui serve le repas qu’il accompagna d’un bourgogne rouge dont il appréciait le goût fruité du pinot noir. Il fit un dernier point sur le circuit qu’il avait imaginé. À l’aide des informations fournies par Sandrine Fromont, il avait localisé l’exploitation forestière de son beau-frère, dans les environs de Koulamoutou, au centre du pays. Mais avant, il rendrait visite à la police de Libreville chargée de l’affaire qui avait conclu à un arrêt cardiaque, sans doute consécutif à une hydrocution. Le corps était totalement dénudé, mais on n’avait retrouvé aucun vêtement à proximité. La police en a déduit que Charles avait voulu prendre un bain, sur une plage déserte qui lui permettait de nager nu ; il avait probablement un peu trop bu et ses vêtements avaient été entraînés au large par la marée. Un appel à la radio et dans la presse avait permis de prendre le signalement de la personne disparue, et comme les Européens sont rarement clandestins, le Consulat de France avait confirmé son identité.

Personne, autorités gabonaises et françaises confondues, n’avait souhaité pousser les recherches. Pourtant, même sans les morts successives de ses deux frères, les circonstances du décès de Charles étaient pour le moins curieuses. Tout d’abord, il était à près de deux cents kilomètres de l’exploitation forestière où il résidait. On l’avait retrouvé plus d’une semaine après la date supposée de sa mort. Des enfants venus jouer sur la plage l’avaient aperçu, en partie caché par la mangrove. L’endroit était assez fréquenté la journée, puisque entouré de villages et de plantations de manioc, et constituait un passage évitant de pénétrer dans la forêt. Charles s’était donc probablement baigné la nuit pour ne pas attirer l’attention, ou plutôt avait l’intention de se baigner puisqu’on n’avait pas trouvé d’eau dans ses poumons. Il ne s’était donc pas noyé, mais, d’après la police, avait dû tremper une partie de son corps, subir un choc thermique, et sentant une douleur à la poitrine, avait fait demi-tour pour venir s’échouer sur la plage. Admettons. Robert savait qu’on pouvait mourir ainsi. L’un de ses bons copains avait succombé l’année précédente de cette façon, sur une plage dominicaine. Il était possible que l’eau ait été un peu fraîche puisque c’était la nuit, bien que la notion de fraîcheur soit toute relative sous l’équateur. L’ingestion d’alcool aurait sans doute favorisé l’hydrocution. La famille n’avait pas eu accès au rapport d’autopsie. On pouvait donc s’interroger, mais tout cela restait admissible.

En revanche, qu’est-ce qui avait pu décider Charles à prendre un bain de minuit, seul de surcroît ? À moins qu’il ne soit venu avec une bande de fêtards qui l’auront abandonné, apeurés par la perspective d’une enquête sur la mort de leur compagnon de beuverie ou tout simplement trop ivres pour se rendre compte de son absence. Pourquoi pas ? L’auront-ils déposé à l’abri des regards, au beau milieu des palétuviers ?

Restait une question : si Charles était venu faire la fête à Libreville, il avait probablement logé à l’hôtel ou chez un ami et on aurait dû y retrouver ses bagages. Il devrait éclairer cet aspect des choses auprès des enquêteurs.

Quelques heures plus tard, le 777 s’aligna sur l’ILS de la piste pour une approche directe. Robert pouvait observer l’épais tapis de persil que constituait la forêt équatoriale et qui ne disparaissait qu’au moment où l’appareil terminait sa descente vers la terre ferme.

Après les formalités douanières et le coup de tampon rageur du policier sur son passeport, Robert sortit de l’aérogare et reçut de plein fouet le souffle de chaleur de l’équateur. On était en saison des pluies en ce début mai, et même si l’on se dirigeait doucement vers la saison dite sèche, l’amplitude thermique entre Paris et Libreville devait avoisiner les dix degrés. Avec un taux d’humidité proche des 100%, l’effet est saisissant. Imaginez un voyage en février, quand il fait zéro degré à Paris et trente-cinq à Libreville.

Il sauta dans le premier taxi qui se présenta avant de récupérer les clefs de sa chambre d’hôtel, confortable sans être luxueuse, et dotée d’une climatisation réfrigérante, mais heureusement réglable. Il posa ses valises, s’assit sur le bord du lit et fit distraitement l’inventaire des documents posés sur la table de nuit. Une enveloppe attira son œil. Elle lui était adressée et contenait un billet manuscrit sur lequel il pouvait lire :

Rejoignez-moi au restaurant Le Crabe Farci à 20h00 ce soir.

Onésime Ndongo.

 

 

EXTRAIT 2

Ce soir-là, Hervé se préparait à rejoindre ses maîtresses. Il s’arrêterait d’abord à Bourg et passerait la nuit chez Sandrine. Le lendemain, prétextant une visite chez un client dans la région, il rejoindrait Amanda dans son château. Pierre serait content d’accueillir celui qui, provisoirement, assouvirait à sa place les besoins sexuels de la veuve. Loin d’être jaloux, il était reconnaissant à Hervé de l’épauler le temps d’un week-end et il en profiterait certainement pour tester sa dernière voiture de rallye dans une course régionale. Gendron se réjouissait de ce moment avec Amanda qui ne reculait devant aucune expérience quand le sexe était concerné. Il n’aurait pu supporter au quotidien un tel volcan, perpétuellement en éruption, mais des retrouvailles une ou deux fois par mois lui convenaient.

Hervé gara son véhicule dans le parking de la résidence où logeaient Sandrine et Edouard Fromont. Après avoir composé le code d’accès au bâtiment que Sandrine lui avait donné, il prit l’ascenseur jusqu’au cinquième étage. Elle avait laissé la porte entrebâillée, il entra, la rejoignit dans la cuisine pour l’embrasser et s’assit dans un fauteuil du salon. Sandrine lui servit un whisky, un Jameson 12 ans d’âge, son péché mignon.

— Tu ne viens pas t’asseoir ?

Sandrine était restée debout, appuyée contre une commode, face à Hervé.

— Non, je préfère rester debout pour ce que j’ai à te dire.

— Oh ! Ce doit être sérieux alors.

Hervé ne put s’empêcher d’esquisser un sourire moqueur.

— Souris, pendant que tu le peux encore !

Elle se délectait de la volupté de ce moment.

— Qu’est-ce que tu racontes ?

Gendron était passé de l’ironie à l’incompréhension.

— Tu t’es bien foutu de moi, quand même !

— Mais…

— Non, laisse-moi parler. Nous avons peu de temps. Toi en tout cas !

Hervé ne savait s’il devait montrer colère ou inquiétude.

— Je veux que tu saches pourquoi tu vas mourir.

— Tu es complètement folle. C’est quoi ce délire ?

— Tu as raison, j’ai été folle de te faire confiance. Dommage pour toi, tu ne vas plus pouvoir t’envoyer en l’air avec ta vieille. J’espère qu’elle a assouvi tous tes fantasmes.

— Mais, qu’est-ce que tu… ?

— Calme-toi, tu ne ferais que précipiter ta fin. Tu peux regarder ton whisky, le dernier aussi.

Hervé jeta son verre sur le tapis.

— Ce n’est pas grave, je nettoierai. Et puis, tu as bu suffisamment pour que le poison produise son effet. Ne me regarde pas avec ces grands yeux ! Cela fait des années que tu me prends pour une conne, mais ce n’est pas pour ça que tu vas crever ni pour tes frasques avec ma salope de belle-mère. Finalement, tu as bien fait d’en profiter. J’ai envisagé de te supprimer dès le début de nos manigances contre Charles.

— Mais pourquoi, tu veux de l’argent ?

— Ah oui, je veux bien ! Tu me fais mariner depuis ton retour du Gabon. Je veux ma part maintenant.

— Et pourquoi je te la donnerais si tu veux me tuer ?

— Tu vois cette petite fiole ? Elle contient l’antidote. Si tu fais tout ce que je te demande, tu vivras. Mais tu dois faire vite, j’ai avec moi des documents que tu vas signer sans sourciller. Quand tu auras terminé, je te donnerai le contrepoison.

— Tu ne t’en tireras pas comme ça.

Hervé tenta de s’extraire de son fauteuil, en vain. Il était en sueur et son estomac devenait douloureux.

— Calme-toi ! Le poison commence à faire effet. La colère ne fera qu’activer les battements de ton cœur et si tu n’as pas le temps de signer les documents que je vais te présenter, tu sais ce qui arrivera.

— OK. Donne-moi ces papiers, qu’on en finisse.

Sandrine lui remit une liasse dactylographiée.

— Tu n’as plus qu’à parapher et signer.

— Qu’est-ce que ça dit ?

— Tu me lègues tous tes biens, mobiliers et immobiliers. Comme tu n’as pas d’enfants, personne n’est lésé. Ta sœur peut-être ? Quelle importance ? Il y a aussi une lettre afin que ton notaire procède à l’enregistrement de tes volontés, le tout étant daté du mois dernier.

— Tu as pensé à tout, hein ?

— Je t’ai dit que tu n’aurais pas dû me prendre pour une potiche.

Hervé s’exécuta avec le peu de force qui ne l’avait pas encore abandonné.

— Parfait.

— Donne-moi l’antidote.

Sandrine lui tendit la fiole dont il avala le liquide avec avidité.

— On dirait de l’eau.

— C’en est. Je t’ai menti, il n’y a pas d’antidote à ce poison. Tu vas vraiment mourir !

— Salope !

— Je me demande si je ne vais pas m’occuper aussi de ta sœur. Je ne l’ai jamais aimée. J’éprouverais un certain plaisir à la voir mourir. Il est possible que sa mort soit moins indolore que la tienne.

— Tu n’as donc aucune limite ?

— Non, effectivement, et tu t’en es accommodé quand il s’agissait de monter notre arnaque.

— Tu as eu ce que tu voulais, non ?

— Oui, je sais, sa disparition n’est pas indispensable, non. Mais pourrai-je passer à côté du plaisir que cela me procurera ? Voilà, c’est bientôt fini, et tu mourras en te demandant si ta petite sœur va te suivre ou pas.

Hervé tenta de réagir, mais le poison atteignit le cœur avant qu’il ne puisse prononcer un mot.

Simulant l’affolement, Sandrine se saisit de son portable pour appeler le SAMU.

— Venez vite, mon ami vient de se trouver mal.

— Calmez-vous, Madame ! Décrivez les symptômes.

Elle s’efforça de répondre aux quelques questions de son interlocuteur jusqu’à ce que ce dernier décide d’envoyer une ambulance à l’adresse qu’elle lui indiqua.

L’ambulance arriva très vite et le médecin ne put que constater le décès d’Hervé.

— Vous savez si votre ami avait des problèmes cardiaques ?

— Non. Pourquoi ?

— Je suis désolé, Madame, il est décédé d’un infarctus.

— Mais ce n’est pas possible à son âge !

— Cela arrive, Madame. Malheureusement, c’est difficile à prévoir si la personne n’a pas eu d’anomalie diagnostiquée. Nous allons devoir appeler la police, pour constater le décès. C’est la procédure, en cas de mort soudaine sans alerte médicale connue.

— Bien sûr. Je comprends.

Un officier de police et son adjoint se présentèrent une heure plus tard. Après quelques échanges avec le médecin et avec Sandrine, ils remplirent l’autorisation d’inhumer. A priori, il n’y aurait pas d’autopsie, sauf si le Procureur l’exigeait, mais rien ne permettait de mettre en doute la thèse accidentelle. Et quand bien même, elle savait sa préparation quasiment indétectable.

 

 

 

 

EXTRAIT 3

Arrivé à Bourg Murat, il s’engagea sur la route du Volcan. Il n’y avait presque personne sur la route, sinon de rares touristes, randonneurs pédestres ou cyclistes, mais Robert remarqua un 4×4 qui le suivait depuis un bon moment déjà. Il profita d’un point de vue aménagé à l’entrée d’une épingle pour se ranger sur le côté, faisant mine de consulter sa carte routière. Le véhicule suiveur le dépassa sans forcer l’allure et Robert eut le temps d’apercevoir l’intérieur du tout-terrain : pas d’autres personnes à bord que le chauffeur. Le véhicule disparut au lacet suivant. Robert se dit qu’il s’était peut-être inquiété pour rien, mais depuis l’attentat de Libreville, il avait des raisons objectives de se méfier.

Après une demi-heure de route, il déboucha sur un vaste plateau Un panneau lui indiquait qu’il dominait la Plaine des Sables. Décor lunaire, les guides touristiques ne mentaient pas. Il s’attendait presque à croiser Neil Armstrong faisant du stop, mais c’est le 4×4 qu’il avait laissé un peu plus tôt qui réapparut. Garé sur le bord du chemin, le conducteur était apparemment en train de changer une roue crevée. Le véhicule reposait sur le cric. Robert stoppa derrière la voiture. De toute façon, le tout-terrain occupait les trois quarts du chemin, il était impossible de le dépasser sans sortir de la route et la Hyundai de location de Robert n’était pas un tout-terrain.

Il sortit de sa voiture et se dirigea vers le chauffeur du 4×4, bombe anti-agression en main au cas où celui-ci serait hostile.

— Besoin d’aide ?

— C’est pas de refus, merci. Pas de chance de crever à cet endroit. Vous pouvez continuer à dévisser pendant que je récupère la roue de secours ?

— OK

Robert s’accroupit pour accéder à la roue, mais très vite il s’aperçut que le chauffeur n’était pas allé chercher la roue de secours. Il sentit alors le canon d’un pistolet fermement plaqué contre son crâne :

— Pas un geste ou je te fais éclater la cervelle

Numas fit mine de se retourner.

— Je t’ai dit de ne pas bouger. Lève-toi et mets tes mains dans le dos.

— Je dois bouger alors ?

Robert gagnait du temps pour mieux préparer sa contre-attaque.

— Joue pas au malin. Allez, debout !

Il se déplia doucement, plaça sa main gauche dans son dos puis commença à sortir sa main droite de sa poche. Brusquement, il se retourna en projetant son bras et la bombe qu’il avait saisie vers le visage de son agresseur. Inondé de gaz lacrymogène, le chauffeur porta instinctivement la main à son visage en laissant échapper son arme et une paire de menottes qu’il avait préparée à l’attention de sa victime. Robert ramassa le pistolet et porta un coup à la nuque de son adversaire qui s’écroula. Il fallait faire vite avant qu’un véhicule n’emprunte cette route. Il traîna tant bien que mal son agresseur vers le 4×4 et le hissa sur la banquette arrière. Heureusement, c’était un petit gabarit. Il menotta ses bras dans son dos.

Le détective reposa le véhicule sur ses quatre roues et le déplaça sur le côté de la route. Il en fit autant avec sa propre voiture et rejoignit son agresseur agressé dans le tout-terrain. Il était à sa merci. Peut-être allait-il enfin savoir à qui il avait affaire et surtout qui étaient les commanditaires des attentats successifs contre Onésime, Adèle et lui-même. Il ne doutait pas que ces tentatives soient le fait des mêmes donneurs d’ordre.

— Je sais que tu as mal aux yeux. J’ai de l’eau dans cette bouteille. Ah c’est vrai, tu ne peux pas la voir. Je suis en mesure de soulager ta douleur ou de te redonner une giclée de lacrymo. Ça ne dépend que de toi. Tu me dis ce que je veux savoir et je te fous la paix. Sinon…

— Filez-moi de l’eau. Je vous dirai ce que je sais.

— Ah non. Tu me donnes un aperçu d’abord.

— Je ne sais pas grand-chose.

— Ça commence mal. Je sors ma bombe.

— Non, pas ça, je vais vous dire ce que je sais. J’ai été contacté par téléphone, par un homme, il y a une semaine.

— Pourquoi c’est toi qu’il a appelé ?

— Je suis connu dans le milieu de la sécurité. Je devais vous faire peur, et menacer votre famille si ça ne suffisait pas.

Donnez-moi de l’eau, maintenant.

Robert versa un peu d’eau sur un mouchoir en papier et en couvrit les yeux de son agresseur. Il tamponna légèrement ses paupières et retira le mouchoir.

— La suite !

— Je ne sais rien de plus. J’ai reçu un mail crypté qui contenait des informations sur vous et votre famille. Je vous ai suivi depuis la France.

— C’est toi qui es intervenu au Gabon ?

— Au Gabon ? Non, c’est la première fois que je vous voyais.

— Comment tu as été payé ?

— Un peu d’eau encore.

Devant la relative bonne volonté de son interlocuteur, Robert obtempéra.

— Alors ?

— J’ai reçu un virement. Je n’en connais pas l’émetteur. C’est habituel dans ce type de transaction.

— Au téléphone, un détail que tu aurais oublié ? Un accent, un fond sonore ?

— Je n’ai rien remarqué. Je pense que la voix était maquillée.

Robert essuya de nouveau les yeux de l’homme qui tentait d’entrouvrir les paupières pour sortir de l’obscurité qui lui était imposée. Il fouilla dans ses poches et y trouva un contrat de location et une carte d’identité.

— C’est ton vrai nom, Dumont ?

— Bien sûr.

— Je ne te crois pas, mais c’est sans importance.

Robert sortit son téléphone portable, prit une photo du supposé Dumont et garda sa pièce d’identité.

— Qu’est-ce que vous faites ?

— Je prends quelques garanties. Tu vas dire à ton employeur que tu m’as donné une correction qui me fera passer l’envie de poursuivre mon enquête. De toute façon, je vais quitter la Réunion dès demain. Je garde tes papiers, vrais ou faux, et je n’hésiterai pas à aller voir les flics si je croise encore ton chemin.

— Vous me laissez comme ça ?

— Tu trouveras une âme charitable pour te libérer et une histoire crédible à raconter. J’ai à faire.

Robert abandonna Dumont dans son véhicule, toujours menotté. Il remonta dans sa voiture et fit demi-tour. L’heure n’était plus au tourisme. Il quitta la Plaine des Sables sans même avoir aperçu le cratère du volcan. Il avait confirmation qu’on voulait lui faire abandonner l’enquête, même s’il n’avait guère de doutes. En revanche, aucun indice supplémentaire ne lui permettait d’identifier le commanditaire des intimidations. Trouver le donneur d’ordres, c’était résoudre l’énigme de la mort des frères Fromont. Il en était encore loin cependant.

 

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